L'Eglise, placée sous le vocable de Saint-Michel, a été signalée en 1314 par E.GERMER-DURAND.
Il appartenait d'en nommer le prieur à l'évêque d'Uzès. Son origine remonte apparemment à l'époque romane, mais les croquis exécutés montrent qu'elle avait subi de nombreuses modifications, dont quelques unes avaient un caractère tout à fait moderne.

L'abside surélevée et fortifiée dans la seconde moitié du XIVème siècle avait servi de base à un clocher carré et ajouré de larges baies à plein cintre, et qui paraissait être du début du XVIIIème siècle. Des additions avaient été aussi portées à la nef : elles faisaient saillie sur le mur latéral sud. On sait d'ailleurs que le 17 août 1715, la communauté de Codolet avait fait un emprunt de 403 livres pour payer les réparations de son église. L'édifice semble avoir été bâti selon les règles communes : une nef à deux travées séparées par un doubleau que contrebutaient des contreforts extérieurs, puis une abside semi-circulaire. Des fenêtres en plein cintre étaient percées dans le mur latéral sud.

A l'aplomb de celle de la première travée s'ouvrait la porte dont l'encadrement avait été certainement refait dans les temps modernes. Tout cela ne peut se vérifier. La vieille église, qui pendant plusieurs siècles avait résisté aux assauts du temps, a disparu il y a plus d'un siècle. Elle avait été démolie complètement pour faire place à un nouveau monument, béni en 1856. C'est d'ailleurs à la même occasion que fut détruite la dernière tour des remparts de Codolet.

A la fin des années 80, l'intérieur de l'Eglise a été entièrement rénové. D'inspiration baroque, les couleurs franches et les dorures, le plafond étoilé donnent à ce lieu de culte un cachet original.

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